Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 2, 1899.djvu/133

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avaient paru, en effet, les plus beaux soldats de l’armée française, parce qu’en plus de leurs cuirasses brillantes, ils avaient une belle crinière rouge à leur casque.


Il adorait faire des niches aux enfants du voisinage.

Ce qui inquiétait le plus le colonel, c’est que, très logique avec lui-même, Pierrot ne faisait rien. Sa grande sœur avait eu toutes les peines du monde à lui apprendre à lire : quant à écrire, il s’y refusait, sachant à peine signer son nom, et préférant dessiner des bonshommes qu’il déclarait ressembler au chef de gare ou au garde champêtre. Il ne montrait même de sérieuses