Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 3, 1904.djvu/214

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— Il ne manquerait plus que cela ; jamais de la vie !…

Par bonheur, l’État vint en aide à Georges, lorsqu’il s’agit pour lui de se constituer un trousseau et de payer ses premiers uniformes. Une première mise de huit cents francs lui fut accordée, avec laquelle il se monta. D’ailleurs, ce qu’il savait déjà, par ouï-dire, de la vie coloniale, c’est que le marsouin ne devait jamais être embarrassé par le superflu, et qu’il ne devait avoir aux colonies qu’une cantine pour tout bagage.

Or une cantine, c’est une petite malle qu’on peut à peine refermer lorsqu’on y a mis une deuxième tenue, trois chemises, un peu de linge, une demi-douzaine de règlements, une paire de bottines et quelques objets de toilette.


Le petit Andrit en sous-lieutenant de la Légion.

La veille de son départ, Georges passa la journée en famille avec le petit Andrit qui, à sa