Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 3, 1904.djvu/372

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Le soir même, Georges écrivit à sa mère en lui envoyant cette lettre. Il terminait ainsi la sienne :

« Vois-tu, ma chère mère, la Providence a bien fait les choses en éloignant de toi cette famille qui m’était devenue si chère. Il vaut mieux que nos relations avec elle ne se poursuivent pas, car, je le sens bien, je souffrirais trop, en retrouvant mariée celle dont l’image m’a bercé au Sénégal pendant mes sept mois de colonne et m’a suivi jusqu’ici. »


Georges, commandé de service, faisait une ronde.