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Page:Driant-Un dirigeable au pôle Nord,1910.djvu/212

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tion attendrie, deux mains velues s’agrippèrent soudain au rebord de la nacelle, et presque aussitôt la tête crépue de Bob apparut au-dessus du bordage.

Ses yeux jaunes roulaient d’une façon comique et ses grosses lèvres découvraient deux rangées de dents magnifiques.

D’un vigoureux rétablissement sur les poignets, exécuté sans la moindre apparence d’effort, il sauta dans la nacelle. Puis, se précipitant vers sir James, avec tous les signes de la joie la plus vive, il lui expliqua avec volubilité qu’il s’était réfugié dans le triangle des tubes de sustentation, qu’il avait « beaucoup dansé » sur la neige, mais qu’il était tout à fait content de retrouver un si « excellent maître ! »