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PAUL DROUOT


De sa courte vie, que termina une mort héroïque, Paul Drouot a laissé, en témoignage de son talent et en indice d’une gloire future, trois recueils de poèmes juvénilement et pathétiquement beaux : « La Chanson d’Éliacin », « La Grappe de raisin » et « Sous le Vocable du Chêne », quelques vers inédits et les fragments d’un livre : « Eurydice deux fois perdue », qui eût été « son livre », celui qui l’eût fait connaître au delà du petit cercle d’amis et de lecteurs attentifs qui avaient senti en ces premiers essais la valeur de cette âme magnifique, de ce cœur généreux, de ce noble esprit.

C’est en leur nom que j’écris ces lignes