Page:Drouot – Eurydice deux fois perdue, 1921.djvu/12

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et aussi parce que Paul Drouot avait inscrit le mien en tête de son « Sous le Vocable du Chêne », mais surtout parce qu’il importe, avant de livrer au public cette « Eurydice deux fois perdue », de préciser l’état dans lequel elle nous est parvenue. Paul Drouot ne nous a laissé de cette œuvre que des feuillets épars et dont le plan et la disposition demeuraient incertains et mystérieux, au point de se demander si leur publication était légitime et devrait être favorable à la mémoire du poète. L’« Eurydice » de Paul Drouot se compose, en effet, d’un certain nombre de morceaux assez développés et dont l’enchaînement est à peu près reconnaissable, mais elle en comprend aussi d’autres, de dimension moindre, et pour lesquels n’existait aucune indication de classement, quelques-uns même se présentant sous l’aspect elliptique de notes et même de phrases isolées en leur énigmatique beauté.