Aller au contenu

Page:Drouot – Eurydice deux fois perdue, 1921.djvu/150

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pour imaginer un instant quelles traces une joie égale à mes ennuis eût laissées sur ce visage si sensible.

* * *

Elle est là !

Tantôt un mouvement du bras la révèle, un pli des lèvres la dérobe ; tantôt dans les yeux elle apparaît, elle poudroie comme une traînée d’or.

* * *

Oh ! alors, oh ! la sapidité d’un sang à la fois rire et larmes ! joie qui se contient de peur d’étouffer dans son étreinte un cœur qui suffoque ! comble d’angoisse ! extase ! plus encore.

* * *

Dans les regards de tes yeux comme dans les rais du soleil on voit danser l’or vaporisé des rêves.

* * *