Page:Drouot – Eurydice deux fois perdue, 1921.djvu/38

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Que n’ai-je ameuté contre toi la foule des amants !

Celle qui est à moi et qui me quitte, celle qui m’a dit hier : « Je m’en vais. »

* * *

Que ne t’ai-je enfermée !

Que ne t’ai-je liée !

Que n’ai-je été les vents contraires, les sables mouvants, la mer, je ne sais quoi de dérisoire, le serpent, le lion, la fièvre ! Ah ! que n’ai-je fait dans tes yeux sauter la flamme de la peur !

* * *

Car l’amour est méchant que de mon sein tu as suscité !

* * *

Sans doute un homme eût tout compris, tout adoré ! Mais cet enfant vexé, dur ! cet adulte ! de ceux qui se récrient avec une voix sotte, qui font des mines de chat, qui