Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/118

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

l’assassin, qui fut jugé sous le Directoire, ou de savoir la vérité sur l’affaire Ney, sur l’affaire Wimpfen, etc.

La race, d’ailleurs, quoique organisée dans des conditions spéciales pour la conservation, n’en est pas moins vieille. Examinez le spécimen qui domine à Paris, entremetteurs politiques, boursiers, journalistes : vous les trouverez consumés par l’anémie. Les yeux, qui roulent fiévreux dans des pupilles couleur pain grillé, dénotent les maladies hépatiques : le Juif, en effet, a sur le foie la sécrétion que produit une haine de dix-huit cents ans.

Il y a des faits d’atavisme très curieux, très saisissants ; la race, en s’affinant, retourne au type premier, au pur oriental. Regardez le jeune Isidore Schiller : le père est Allemand, gros, blond, joufflu ; le fils, ramassé sur lui-même, à la tête très petite, ressemble comme deux gouttes d’eau à ces captifs trapus des bas-reliefs de Ninive : c’est un vrai contemporain des Menasché et des Yoyaquim.

La plupart, je le répète, sont anémiques au dernier degré. A Paris, ils vivent dans des appartements hermétiquement clos, où règne toujours une atmosphère surchauffée. Dans les hôtels immenses de Vienne, on les voit rechercher les coins, les cryptes éclairées au gaz même en plein jour. Pressez entre vos doigts ces petits doigts terminés en fuseau : ils dénotent encore certains penchants de la race, mais ils n’ont plus la pince solide et crochue des pères. Pas une goutte de sang ; le teint de cire a pris la couleur de la fine porcelaine de Sèvres imperceptiblement bleue ; ils tremblent sous notre ciel ; ils s’enfuient frileusement vers Nice, tandis que de pauvres diables travaillent à faire leurs journaux.

Le jour où les catholiques, las de défendre cette