Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/119

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société devenue exclusivement juive, laisseront les affamés marcher sur les maisons de banque comme on a marché sur les couvents, on écrasera ces mendiants d’hier devenus les tyrans d’aujourd’hui, sans que leur sang fasse une tache plus rouge que la viande kascher qu’ils mangent.

Cet état physique peut expliquer en partie la tristesse qui fait le fond du caractère juif, mais n’en est pas le motif unique. Cette mélancolie tient à des causes qu’il me faut indiquer pour compléter cette étude, quel que soit mon désir de ne pas aborder la question religieuse proprement dite, tant est grand mon respect pour toutes les croyances.


IV


Pour réussir dans leur attaque contre la civilisation chrétienne, les Juifs en France ont dû ruser, mentir, prendre des déguisements de libres penseurs. S’ils avaient dit franchement : « Nous voulons détruire cette France d’autrefois, qui a été si glorieuse et si belle, pour la remplacer par la domination d’une poignée d’Hébreux de tous les pays », nos pères, qui étaient moins ramollis que nous, ne se seraient pas laissés faire. Ils sont restés longtemps à l’état vague, agissant avec la franc-maçonnerie, s’abritant derrière des phrases sonores : émancipation, affranchissement, lutte contre les superstitions et les préjugés d’un autre âge.

Ils ont d’abord célébré leur culte chez eux ; puis, peu à peu, en gardant les instincts de leur race, ils ont perdu ce qu’il y a de bon dans toute religion, ils ont été envahis par cette sorte de marasme affreux qui prend l’homme qui ne croit plus à rien.