Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/164

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seront non seulement condamnés eux-mêmes, mais qu’ils verront, comme les victimes de la Terreur, leurs femmes, leurs filles, vouées à une mort affreuse, et qu’ils se diront : « C’est notre œuvre ! »


VII


Quand la Constituante se réunit, quelques Israélites de Paris, Mardochée, Polack, Jacob Trenel, Goldschmidt, rentiers, et J. Lazare, joaillier, se groupèrent pour solliciter de l’Assemblée l’émancipation des Israélites de France.

Par un hasard singulier, la Constituante eut à s’occuper le même jour des deux êtres si méprisés jadis, et qui tiennent maintenant le haut du pavé dans notre société de cabotins et de tripoteurs. Il s’agissait de savoir si les membres de ces deux corporations intéressantes seraient admis aux fonctions publiques. Pour les comédiens, la chose souffrit peu de difficultés ; mais la discussion fut vive quand on aborda la question des Juifs.

L’abbé Maury fit entendre quelques paroles de raison, et montra par l’exemple de la Pologne ce qu’allait devenir la France mise à la glèbe par le Juif.


Les Juifs, dit-il, ont traverse dix-sept siècles sans se mêler aux autres nations ; ils n’ont jamais fait que le commerce de l’argent, ils ont été les fléaux des provinces agricoles. Aucun d’eux n’a ennobli encore ses mains en dirigeant le soc et la charrue. En Pologne, ils possèdent une grande province : eh bien ! les sueurs des esclaves chrétiens arrosent les sillons où germe l’opulence des Juifs, qui pendant que leurs champs sont ainsi cultivés, pèsent des ducats et calculent ce qu’ils peuvent ôter des monnaie sans s’exposer aux peines portées par la loi.

Ils possèdent en Alsace douze millions d’hypothèques sur