tiques, des héros, des héroïnes, des Girondins, des Montagnards, des Vendéens ; le courage des soldats de Sambre-et-Meuse, des chouans, des grognards, des hussards de Lutzoff, des milices écossaises, des Vergniaud, des Saint-Just, des Charette, des Cathelineau, des Stofflet, des Lannes, des Davout, des Bessières, des Charlotte Corday, des Mme Roland ; les capitales de l’Europe prises tour à tour ; les charges irrésistibles de cavalerie que menaient, l’éclair aux yeux, les Murat, les Lassalle, les Montbrun, les Nansouty, les Blücher, les Ziëthen, les Platow ; Valmy, les Pyramides, Marengo, Austerlitz, Waterloo ; le génie de Napoléon, la rouerie de Talleyrand, la ténacité de Wellington : — tout cela aboutissait à un compte de liquidation.
Ce formidable mouvement humain venait finir dans la Judengasse de Francfort. L’homme du moment était un Juif servile et rampant encore, qui disait : Y affre moyen, ou y affre bas moyen.
Les Aryens s’étaient entre-tués pendant vingt-cinq ans pour mettre au pinacle un Sémite à mine abjecte, qui, pendant qu’on se battait, rognait paisiblement des ducats.
Le compte de liquidation est le triomphe du Juif. En faire ouvrir un est le rêve qu’il caresse sans cesse. Tant qu’un compte comme celui-là dure, on peut être relativement tranquille ; dès qu’il est clos, il faut s’attendre à voir recommencer une nouvelle période de guerre, qui en ouvrira un autre.
Centralisant entre ses mains toutes les créances particulières d’Allemagne et d’Angleterre, Rothschild mettait en même temps ses fonds à la disposition du gouvernement français ; il fournissait l’argent qu’il réclamait, et réclamait l’argent qu’il fournissait. Comme le maître Jacques de Molière, il changeait de rôle selon