Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/199

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fait ou plutôt n’aurait pu faire à sa place : la candidature du prince Hohenzollern au trône d’Espagne fut retirée.

Les Juifs allemands, désespérés, tentèrent le coup de la fausse nouvelle, qui leur a presque toujours réussi, le coup du Tartare, comme on dit chez Rothschild. Une agence juive, l’agence Wolff, annonça que notre ambassadeur avait été grossièrement insulté par le roi de Prusse, et vous voyez d’ici l’entrain avec lequel la presse juive française renvoya le volant.

« On a manqué de respect à notre ambassadeur, on a souffleté la France, mon sang bout dans mes veines ! » ainsi s’écriaient ces républicains qui, aujourd’hui, reçoivent tous les coups de pied diplomatiques en disant : Grand merci !

Quoiqu’il ne soit que le prélude des choses étonnantes que nous allons désormais recueillir à chaque instant dans cette histoire de France, qui n’est plus que l’Histoire juive en France, le fait de cette guerre, déclarée sur une dépêche de Bourse, mérite d’attirer l’attention.

Il dit bien l’état psychologique de ce pays, qui n’a plus pour base des institutions traditionnelles ; qui est en l’air, soumis à toutes les influences atmosphériques, tantôt montant en haut comme un ballon que le vent soulève, tantôt tombant à plat comme une baudruche dégonflée…