Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/204

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n’avançait qu’avec précaution. Avant de risquer l’armée, l'état-major tâtait le terrain, de peur, sans doute, que, malgré toutes les précautions prises, quelque mine chargée de dynamite ne vînt à éclater sous les pas de l’armée d’envahissement. C’était un roi, des princes, des généraux, faisant ce jour-là fonctions de uhlans.

Ce groupe militaire était immédiatement suivi d’un autre groupe, mais civil, celui-là. Le second groupe était assurément plus curieux encore que le premier. Derrière ces centaures tout bardés de fer et étincelant d’acier, s’avançaient, enfourchés sur leurs chevaux comme des pincettes, des personnages bizarres, vêtus de longues houppelandes brunes et ouatées. Mines allongées, lunettes d’or, cheveux longs, barbes rousses et sales vermiculées en tire-bouchons, chapeaux à larges bords, c’étaient autant de banquiers Israélites, autant d’Isaac Laquedem, suivant l’armée allemande comme les vautours, A cet accoutrement, il n’était pas difficile de reconnaître leur profession.

C’étaient, évidemment, les comptables ou financiers juifs chargés de l'encaissement de nos milliards.

Après l'état-major militaire, c’était l’état- major du Ghetto.

Nous n’avons pas besoin de dire qu’une frayeur plus accentuée encore se laissait voir sur tous ces visages effarés et sordides.


Aux Juifs allemands s’étaient mêlés pas mal de Juifs français, qui déjà s’occupaient du fameux emprunt. Cette Bourse au milieu d’un camp avait le plus étrange aspect : elle était comme l’épilogue lamentable et comique, comme le commentaire sinistre et grotesque de cette guerre juive.


II


L’ouvrier parisien, tel qu’il était encore, gênait la Franc-Maçonnerie juive. C’était un type bien singulier que celui-là. Tout se mêlait dans sa cervelle confuse : il