Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/218

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allant parcourir les garnis, les bouges et les bals publics, pour son beau livre de l' Enfance à Paris.

Le premier qui s’occupa sérieusement des questions ouvrières, au point de vue conservateur et chrétien, fut un soldat. Pourquoi ? Parce que ce soldat avait vu la Commune de près ; parce que le métier militaire, qui fait vivre au milieu de toutes les classes de la société rassemblées, met tout de suite un homme de la valeur du comte de Mun en face de la réalité, écarte les préjugés de l’éducation et les conventions de cénacle, constitue comme une admirable école d’observation pour des hommes qui sont organisés pour comprendre et pour penser.

Quoi qu’il en soit, les monarchistes de l’Assemblée de Versailles ne profitèrent de leur situation que pour assumer l’odieux d’une répression impitoyable, que désiraient vivement dans leur cœur les futurs séides de Gambetta.

Ils frappèrent à bras raccourcis sur les petits et sur les humbles. L’usurpation des fonctions surtout, je l’ai dit, trouvait implacables des naïfs qui n’avaient pas eu le courage de faire passer en jugement les hommes du 4 Septembre.

Les années 1872 et 1873 virent donc le triomphe complet d’Israël. Il y eut, d’un bout à l’autre de l’Europe, un hosannah juif qu’accompagnait le bruit des millions. Les Juifs refirent, mais en des proportions prodigieuses, ce que Rothschild avait fait en petit au moment de la liquidation de 1815 : ils s’enrichirent en prêtant aux Français, ils reprirent aux Prussiens ce que les Français leur avaient payé. Des cinq milliards, quatre au moins restèrent dans leurs mains.