Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/220

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L’Allemagne, dupe d’une véritable fantasmagorie, croyait, avec le papier-monnaie créé par le Juif, posséder de l’or réel ; elle s’aperçut bientôt que cet or lui avait glissé entre les mains. Au bout de trois ans, elle n’avait plus entre les doigts que des chiffons de papier qui valaient moins que des feuilles mortes, et tout l’or remué était allé s’enfouir dans les poches juives.

En échange des milliards qu’ils volaient, les Israélites d’Allemagne organisèrent, en effet, le Culturkampf, qui leur a donné l’agitation antisémitique, comme la part qu’ils ont prise chez nous à l’expulsion de pauvres religieux de leurs cellules leur vaudra d’être expulsés de leurs palais.

Agiotage et persécution allaient, d’ailleurs, chez nous aussi, marcher de compagnie. Au préalable, les Juifs préparèrent cet envahissement qui est le complément obligé et en réalité le seul résultat appréciable de toutes les révolutions en France : ils attirèrent vers Paris tous les errants, tous les aventuriers, tous les négociants en mauvaises affaires du monde Israélite ; ils les casèrent dans les vides qu’avait faits la Commune dans les quartiers populeux.

Grâce à la facilité de la naturalisation, à l’incendie prémédité des actes de l’état civil, à la complaisance d’employés qu’on avait mis dans tous les endroits nécessaires, ces intrus se firent rapidement une sorte d’identité. Une difficulté les gênait : c’était le diable d’accent allemand ; ils jouèrent alors de la corde alsacienne, et le bon M. d’Haussonville, avec la candeur qui caractérise notre aristocratie, les aida merveilleusement par cette Société des Alsaciens-Lorrains qui, malgré ses louables intentions, nous a causé un mal incalculable.