Les Juifs avaient Waddington à l’Extérieur ; à l’Intérieur ils eurent Léon Say. Léon Say, qui passe, à tort ou à raison, pour le frère d’Alphonse de Rothschild, est l’homme du roi des Juifs ; il s’honore de porter sa livrée ; il vient chaque matin, comme un commis fidèle, prendre le mot d’ordre chez lui ; il ne fait rien que pour lui, par lui, avec lui. En l’imposant à la République, les Rothschild n’avaient pas seulement la satisfaction d’être absolument les maîtres du marché financier, ils goûtaient la joie orgueilleuse de voir un de leurs employés gouverner en sous-ordre cette France qu’ils ne daignaient pas gouverner eux-mêmes.
VIII
Le vrai maître de la Juiverie en France, en effet, celui dans lequel Israël et la Franc-Maçonnerie mettaient leur plus cher espoir, c’était Gambetta.
En échange du pouvoir, les Juifs demandaient à Gambetta quatre choses :
1° Des affaires à brasser ;
2° La persécution religieuse, l'enlèvement des classes de ce Christ qui les offusquait, la fermeture de ces écoles d’où tant d’hommes illustres étaient sortis et où l’on apprenait aux enfants à devenir de bons Chrétiens et de bons Français ;
3° Une loi de sûreté générale qui permît, au moment opportun, de compléter l’œuvre de la Commune, et, sous prétexte de récidivistes, de vagabonds, de souteneurs, de chasser beaucoup de Français de la terre natale, afin d’installer à leur place tous les Juifs de Russie, d’Allemagne, de Roumanie, qui éprouveraient le besoin de changer de pays ;
4° Enfin, ils demandaient la guerre.