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Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/266

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nationaux ; et je ne vois pas trop comment on attaquerait la légitimité de cet acte, puisque aucun des Manuels qu’on met entre les mains de la jeunesse ne hasarde un blâme contre les confiscations révolutionnaires.

L’avantage même, si l’on comparait, serait pour la transmission de propriété que nous proposons. Nul ne contestera sérieusement, en effet, que la richesse juive n’ait, comme nous l’avons dit, un caractère spécial : elle est essentiellement parasitaire et usuraire ; elle n’est point le fruit du travail économisé d’innombrables générations, mais le résultat de l’agiotage et du vol ; elle n’est point créée par le travail, mais soutirée, avec une adresse merveilleuse, de la poche des travailleurs réels, par des sociétés financières qui ont enrichi leurs fondateurs en ruinant leurs actionnaires.

Ne voyons-nous pas d’ailleurs tous les jours les journaux juifs et en même temps des gens qu’on proclame volontiers purs de tout trafic pécuniaire, comme M. Brisson, se déclarer partisans de la confiscation des biens de ces congrégations dont chaque membre a bien l’un dans l’autre pour sa part cinq cents francs par an ? En quoi l’abbaye des Vaux de Cernay, qui est la propriété de Mme de Rothschild, serait-elle plus respectable qu’une abbaye où des religieux élèvent de pauvres orphelins[1] ?

  1. Les journaux francs-maçons et juifs ont chaleureusement applaudi au vote de la Chambre du mois de décembre 1884, qui a placé sous un régime fiscal exceptionnel les biens des congrégations ; ils ont déclaré que ce n’était là qu’un acheminement vers la confiscation : ils admettent donc qu’il suffit d’être le plus fort, pour ne pas respecter le principe de la propriété. Dans ces conditions, le système que je propose n’a rien qui puisse choquer les idées reçues ; il a l’avantage d’être plus équitable et plus profitable pour la masse.