Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/44

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chapeau gentiment envoyé, au coin du pont de la Concorde, par un adversaire politique. Prenez-vous la liberté grande de vous gaber un peu sur cette attitude, ces messieurs ont de l’aigreur, ils se posent en méconnus. Parole d’honneur ! c’est à pouffer de rire…

Remarquez que ce qu’on demande à ces gens, qui parlent toujours de la Légion fulminante et des martyrs dans le Cirque, est à la portée des héroïsmes les plus tempérés. Je cherche en vain, pour ma part, les conséquences horrifiques qu’aurait pu avoir une protestation contre l’injustice dont j’étais victime.

Sans doute les députés de la gauche auraient un peu crié, si l’on avait publiquement affirmé qu’il n’est pas permis d’interdire la circulation d’un livre parce qu’il déplaît aux Rothschild : ils vivent du Juif et protègent qui les paye. Sans bottes, pour la plupart, il y a quinze ans, réduits à chercher la pièce de cent sous, à chasser l’indomptable, comme disait Murger, ils sont riches aujourd’hui, grâce aux financiers d’Israël, qui leur ont fait une remise sur toutes leurs opérations ; ils ont acheté un coupé avec Bône-et-Guelma, un hôtel avec les affaires tunisiennes, un château avec les conventions… Ils auraient crié, encore une fois ; mais il n’en aurait été que cela. La tribune ne se serait pas écroulée pour si peu, le plafond lumineux ne serait pas tombé sur l’orateur ; on aurait dit simplement : « Décidément les catho-