Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/471

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Nous faisons des vœux pour que le rapport de la sous-commission des finances, dont le F. Leven est président, ne leur tombe pas sous les yeux. Il importe à l’honneur de la Libre Pensée que la Franc-Maçonnerie ne fasse pas rire d’elle.


Ce qui caractérise précisément la Maçonnerie, c’est un sentiment inconnu jusqu’à elle, un sentiment vraiment diabolique : la haine du pauvre. « N’introduisez jamais dans l’ordre, dit le F.*. Beurnouville, que des hommes qui peuvent vous présenter la main et non vous la tendre ». Pour le F.*. Ragon, la pauvreté, « c’est la lèpre hideuse de la Maçonnerie en France ».

Le Franc-Maçon a le culte et l’amour de la force, comme le Juif ; il est toujours avec ce qui réussit.

Ces éternels suiveurs de fortune se sont mis naturellement à la remorque du prince de Bismarck. Bismarck avait intérêt à détruire chez nous cet idéal de foi qui, faisant mépriser la mort, rend les nations invincibles ; la Franc-Maçonnerie s’offrit pour accomplir cette besogne, et l’accomplit presque pour rien, par besoin de servir, par la pente naturelle qui la porte à tout ce qui répond à une sorte de domesticité haineuse, qui est son fait.

Cette adoration perpétuelle pour ce qui est fort et riche, s’applique à tout. Entrez dans une loge maçonnique, vous n’entendrez jamais personne demander qu’on touche aux milliards des Juifs.

L’ennemi auquel ces vaillants s’attaquent, c’est le Frère des Écoles chrétiennes ou la Petite Sœur des pauvres, le faible, en un mot. Contre eux ils sont terribles, ils écrivent des planches contre eux, ils tuilent, ils se grattent frénétiquement dans la main, ils épuisent le répertoire de leurs attouchements obscènes.

C’est Ranc, un Imitateur d’Osiris, qui, le 17 juil-