Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/472

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let 1879, exhiba dans sa loge une sorte de carte des établissements religieux à piller. C’est Constans qui, le 17 août 1880, après la première exécution des décrets, reçut une palme de la Parfaite Harmonie, qui aurait mieux fait de demander à Barcelone quelques renseignements sur ce malheureux Puig y Puyg, si cruellement dépouillé par l’ancien ministre de l’Intérieur.

Nous voyons encore ce Constans, qui aurait tant de raisons de se cacher, se mettre en évidence dans une fête d’adoption donnée, le 27 juin 1885, dans un restaurant du bois de Boulogne.

Cette fois, spectacle écœurant même pour les moins difficiles, des enfants sont mêlés à ces farces odieuses. Les pauvres petits acteurs condamnés à figurer dans ces saturnales ont le visage couvert d’un voile de mousseline blanche, portant en lettres jaunes une inscription différente. Sur l’un on lit le mot fanatisme ; sur l’autre : ignorance ; sur un troisième : misère. Après d’interminables discours, on enlève solennellement ces voiles.

Constans déclara hautement que c’était la Maçonnenerie qui avait imposé l’expulsion des religieux au, gouvernement.


C’est dans la Franc-Maçonnerie, où je suis entré il y a| trente-deux ans, que j’ai entendu dire pour la première fois que le cléricalisme était l’ennemi commun.

Je suis de ceux qui n’ont pas craint de se compromettre pour le combattre ouvertement ; mais à quoi cela aurait-il servi, si, comme cela se voit aujourd’hui, les robes noires] expulsées peuvent impunément revenir prendre leurs places primitives ?

Se tournant vers le député Laguerre, l’orateur ajoute :

… Mais j’espère que de plus jeunes que moi les expulseront une bonne fois pour toujours !…


La grande force de la Maçonnerie, réside dans le concours que lui apportent, les gens médiocres d’intel-