CHAPITRE DEUXIÈME
I
Hypocrite chez les Francs-Maçons et les Protestants, exagérée surtout par cette servilité qui pousse certains hommes à se mettre toujours du côté du plus fort, la persécution religieuse prend, avec les Juifs, un caractère d’âpreté tout particulier. Rien pour eux n’est changé : ils haïssent le Christ en 1886 comme ils le haïssaient du temps de Tibère Auguste, ils le couvrent des mêmes outrages. Fouetter le Crucifix le Vendredi-Saint, profaner les hosties, souiller les saintes images : telle est la grande joie du Juif au Moyen Age, telle est sa grande joie aujourd’hui. Jadis il s’attaquait au corps des enfants ; aujourd’hui c’est à leur âme qu’il en veut avec l’enseignement athée ; il saignait jadis, maintenant il empoisonne : lequel vaut mieux ?