Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/485

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En constatant la persistance de ces sentiments de haine chez les Juifs, il est impossible de ne point parler de ce sacrifice sanglant, cette accusation mille fois prouvée, et contre laquelle ils se défendent toujours, avec l’aplomb qui les caractérise.

Les Juifs ont toujours prétendu que les faits de cet ordre étaient des actes de férocité individuelle, et non l’accomplissement d’un précepte liturgique. Là encore la science allemande, plus indépendante que la nôtre, les a convaincus de mensonge. Le docteur Justus, dans une brochure publiée à Paderbonne, Judens spiegel, écrit :

« Les livres théologiques des Juifs se partagent en deux catégories, à savoir Peschath et Kabbala. A la première classe appartiennent le Talmud et le Schulchan. Or, d’après le Schulchan Aruch, ce n’est pas un péché si un Juif tue un chrétien (Loi 50 et 81). Dans le Talmud publié à Amsterdam en 1646, il est ordonné aux Juifs d’exterminer les disciples du Nazaréen (Sanhédrin Pireck X, Cheleck et Aboda, Sarah Pireck I).

« Quelques pages plus loin on lit :

« Il est étonnant que le sang des Klipoth, c’est-à-dire, des filles non juives, soit cependant un sacrifice si agréable au Ciel. C’est au point que verser le sang d’une jeune fille non juive est un sacrifice aussi saint que celui des plus précieux parfums, en même temps qu’un moyen de se réconcilier avec Dieu et d’attirer ses bénédictions. »

La question, du reste, a été élucidée complètement dans un livre fort curieux : Réfutation de la religion des Juifs et de leurs rites par démonstration du Vieux et du Nouveau Testament. L’auteur est un Juif, né au siècle dernier, et de rabbin devenu moine.