YL— LA PERSÉCUTION JUIVE. 447
S’il n’avait reçu aucune instruction, l’ancien chef du Foreign-Office français aurait probablement pillé Calluire lui-même : normalien distingué, rhéteur habile, il se contente de le faire piller, et se tire d’affaire avec des dommages-intérêts qu’il ne paie pas. Né dans les rangs du peuple, il aurait dit à M. de Oarayon-Latour : « Je vas te tuer ! » Poli et lettré, sans que ce vernis ait pu faire disparaître le tempérament originairement pervers, il écrit : « Fusillez-moi tous ces gens-là ! » La culture, pour lui, n’a été qu’un moyen de faire plus de mal à autrui, et de se faire plus de bien à lui-même[1].
- ↑ Presque tous les hommes politiques de la gauche ont ainsi
dans leur famille, des antécédents fâcheux, qui les ont fait tenir
en suspicion par les honnêtes gens au pays et les ont jetés corps
et âme dans les bras de la Franc-Maçonnerie, qui n’est pas difficile
dans le choix de ses recrues.
Le père de Gomot, ancien Ministre de l’Agriculture, fut assez habile pour échapper à la rigueur des lois, mais il fut l’objet de considérants déshonorants. Tous les journaux ont publié le
« Ont été condamnés, savoir :
« Le premier à vingt années et le second à six années
de travaux forcés, à La flétrissure de la marque des lettres
T. F., et solidairement aux frais. »
Audience du 24 janvier 1879. — Arrêt.
La Cour,
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Attendu que les faits ci-dessus constituent de véritables attentats contre les personnes et les propriétés.
. . . . . . . . . . . . .
Attendu que, dans l’espèce, les faits sur lesquels repose la
demande constituent non seulement des quasi-délits, mais des
délits et même des crimes ; qu’il s’agit, d’ailleurs, d’atteintes portées
à la liberté individuelle et à la propriété, qui, l’une et l’autre,
sont placées sous la sauvegarde de l’autorité judiciaire par les
principes fondamentaux de notre droit constitutionnel.
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Condamne solidairement Challemel-Lacour, Vassel, etc., etc.