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parents ont des enfants qui ressemblent au fond de leur cœur. »

Voyez Challemel-Lacour. Nous n’aurions peut-être pas publié de nous-même les pièces relatives à ses ancêtres, mais elles sont dans le domaine public ; tout le monde les a lues et relues : il est donc permis au philosophe et au penseur d’en tirer les conclusions qui lui semblent justes[1].

  1. Voici ces pièces, qui, en se plaçant au point de vue de Zola, dans son Histoire d’une famille, constituent un document humain d’une considérable importance. D’après une lettre adressée au Français, le 23 février 1882, l’acte de décès du grand-père de l’ancien ministre des Affaires étrangères, mort à l’hôpital maritime de Brest, c’est-à-dire, au bagne, figure à l’état civil de Brest et à celui de la Ferté-Macé, lieu du domicile du forçat, ainsi qu’aux mairies et aux greffes des tribunaux de Brest et de Domfront. Il paraît, en outre, qu’il a eu un parent guillotiné sous Louis-Philippe.
    Le père

    On lit dans le Journal de Granville, du 12 mai 1838 :
      « FAILLITES. — Par jugement du tribunal civil de Granville (Manche), du 11 mai 1838, le nommé Armand-Fidèle-Constant CHALLEMEL-LACOUR, épicier à Avranches, a été déclaré en état de faillite.
      « M. Théroulde a été nommé juge commissaire, et Lefrançois, huissier à Avranches, syndic de ladite faillite.
      « Le jugement ordonne en outre que la personne de Armand-Fidèle-Gonstant Challemel-Lacour sera gardée à vue par Legros, huissier à Avranches. »

    Le grand-père et le grand-oncle

    On lit dans le Journal d’Alençon, du 14 mai 1815 : « Arrêt rendu par la cour d’assises du département de l’Orne. séant à Alençon, pendant la session du premier trimestre de 1815.
      « Les 20 et 21 avril. — Alexandre-Fortuné-Armand CHALLEMEL-ROCOUX, ci-devant huissier, demeurant à Joué-du-Bois, arrondissement d’Alençon ; François CHALLEMEL, marchand de toiles, demeurant à la Ferté-Macé, arrondissement de Domfront ;
      « Convaincus de complicité de faux en écriture de commerce,