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Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/574

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minables. Quelle scélératesse ne faut-il pas pour arracher à ces infortunés qui, pendant de longues heures, repassent mélancoliquement les phases douloureuses de leur pénible existence, ce sentiment religieux qui est le meilleur et le plus doux de tous les baumes ?

Dans de telles conditions, l’hôpital, ce séjour déjà lugubre, devant lequel on ne passe qu’en tremblant, est devenu un enfer véritable, sur la porteduquel on peut lire : Lasciate ogni speranza.

Jadis nos pères avaient épuisé les trésors de leur charité dans l’organisation de ces hôpitaux qui, placés près des monastères ou des églises, étaient comme une annexe de la maison du Seigneur. Viollet-le-Duc lui-même a affirmé la supériorité qu’avaient les établissements hospitaliers d’alors sur nos établissements modernes.

Aujourd’hui, dans ces hôpitaux qui coûtent des millions aux contribuables, la Franc-Maçonnerie juive trouve le moyen de faire comprendre aux déshérités que l’argent, après lequel ils ont couru toute leur vie sans le saisir, est encore la seule chose qui ait une valeur. Aux Sœurs si compatissantes, si désintéressées, si empressées, ont succédé des Harpies, qui font payer le plus léger office, qui tendent la main aux malades, non pour les aider, mais pour recevoir dès qu’ils réclament le moindre service.

On devine, en effet, dans quels milieux, là encore, un homme comme Quentin pouvait recruter son personnel.


VI


Les audiences des tribunaux nous ont édifié sur ce point. Le Français, du 30 mars 1883, a publié