Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/71

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Ces questions, familières à tous ceux qui pensent en Europe, sont presque inconnues en France. La raison en est simple. Le Juif Lassalle lui-même a constaté combien était mince le fond intellectuel de la bourgeoisie, dont les opinions sont fabriquées par les gazettes. Or, presque tous les journaux et tous les organes de publicité en France, étant entre les mains des Juifs, ou dépendant d’eux indirectement, il n’est pas étonnant que l’on nous cache soigneusement la signification et la portée de l’immense mouvement antisémitique qui s’organise partout.

Tandis que le moindre personnage juif est surfait, tambouriné, célébré sur tous les tons, de vrais grands hommes, des patriotes au cœur ardent, comme Simoniy, Istoczy, Onody, Stœcker, sont absolument ignorés de nous. Il faut avoir approché quelques-unes de ces magnifiques individualités, avoir causé avec un de ces penseurs austères, illuminés par le génie, pour comprendre ce qu’a encore en réserve cette admirable race aryenne, qui a déjà rendu tant de services à l’Humanité.


En tous cas, il m’a paru intéressant et utile de décrire les phases successives de cette Conquête juive ; d’indiquer comment, peu à peu, sous l’action juive, la vieille France s'est dissoute, décomposée ; comment à ce peuple désintéressé, heureux, aimant, s’est substitué un peuple haineux, affamé d’or et bientôt mourant de faim.

Mon livre se rattache à tous les travaux tentés, sous des formes différentes, par les psychologues et les romanciers, par les critiques et les chroniqueurs.

Chacun a le pressentiment d’un immense écroulement et s’efforce de fixer un trait de ce qui a été, se