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Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/75

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et commençons notre travail par la comparaison ethnographique, physiologique et psychologique du Sémite et de l’Aryen, ces deux personnifications de races distinctes irrémédiablement hostiles l’une à l’autre, dont l’antagonisme a rempli le monde dans le passé, et le troublera encore davantage dans l’avenir.


II


Le nom générique d’Aryens ou Aryas, d’un mot sanscrit qui signifie noble, illustre, généreux, désigne, on le sait, la famille supérieure de la race blanche, la famille indo-européenne, qui eut son berceau sur les vastes plateaux de l’Iran.

La race aryenne rayonna sur le monde par des migrations successives. Les Ario-Pélasges (les Grecs et les Romains) s’arrêtèrent sur les bords de l’Hellespont et de la Méditerranée, tandis que les Celtes, les Ario-Slaves et les Ario-Germains se dirigeaient vers l’Occident, en contournant la mer Caspienne et en franchissant le Danube.

Toutes les nations de l’Europe se rattachent donc par les liens les plus étroits à la race aryenne, d’où sont sorties toutes les grandes civilisations.

Les Sémites, représentés par des familles diverses : la famille araméenne, la famille hébraïque et la famille arabe, semblent être originairement partis des plaines de la Mésopotamie.

Sans doute Tyr, Sidon, Carthage, atteignirent un moment à un haut degré de prospérité commerciale ; l’empire arabe, plus tard, eut une splendeur passagère : mais rien, dans ces établissements éphémères, ne ressemble à ces civilisations fécondes et durables de la