Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/82

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bien accepter tout ce qui flatte leur vanité ; ils recherchent avec un grotesque empressement les titres militaires de barons et de comtes, qui vont à ces manieurs d’argent comme un chapeau de femme à un singe. Il n’est pas d’abject tripoteur ou de fabricant de chaînes de sûreté, appartenant de près ou de loin à Israël, qui ne soit au moins chevalier de la Légion d’honneur, du Mérite agricole, ou officier d’Académie. Mais là s’arrête la condescendance ; dès qu’un de nos usages les choque, il faut qu’il disparaisse.

Le droit du Juif à opprimer les autres fait partie de sa religion. Contre le chrétien, le gentil, le goy (au singulier goy, au pluriel goym), tous les moyens sont bons.

L’évolution sociale du Sémite elle-même est absolument différente de la nôtre. Le type de la famille aryenne, dans l’état de civilisation, est la gens romaine, qui devint la famille féodale. Pendant de longues générations, la force vitale, le génie s’économisent ; puis l’arbre, dont les racines plongent dans le sol, porte au sommet un homme illustre, qui est comme le résumé des qualités de tous les siens. L’être prédestiné met un siècle parfois à se développer ; mais de l’extraction la plus humble sort une de ces figures complètes, charmantes et vaillantes, héroïques et lettrées, comme notre histoire en compte tant.

Dans la race sémitique, les choses se passent autrement. En dehors des familles sacerdotales, qui constituent une sorte de noblesse, la noblesse n’existe pas ; il n’y a pas de familles illustres. Quelques-unes se transmettent du crédit de père en fils ; dans aucune on ne se lègue de la gloire.

En moins de vingt ans, si les circonstances lui sont favorables, le Juif atteint tout son développement ; il