Page:Drumont - La France juive, tome premier, 3eme édition, 1886.djvu/129

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eut lieu devant le roi et la reine d’Aragon entre le savant rabbi Zéckhiel et le frère Paul Cyriaque, dominicain très érudit. Quand le docteur juif eut cité le Toldos Jechut, le Targum, les Archives du Sanhédrin, le Nissachon velus, le Talmud, la reine finit par lui demander pourquoi les juifs puaient.

La question de savoir pourquoi les Juifs puaient a longtemps préoccupé beaucoup de bons esprits[1]. Au moyen âge on croyait pouvoir les purifier de cette odeur en les baptisant. M. Bail prétend que ce fait tient à des causes naturelles et qu’il y a encore en Guinée des nègres qui exhalent une odeur insupportable. Banazzini, dans son Traité des Artisans, attribue la puanteur des Juifs à leur malpropreté et à leur goût immodéré pour la chair de bouc et la chair de l’oie.

La névrose, telle est l’implacable maladie des Juifs. Chez ce peuple longtemps persécuté, vivant toujours au milieu de transes perpétuelles et d’incessants complots, secoué ensuite par la fièvre de la spéculation, n’exerçant guère, en outre, que des professions où l’activité cérébrale est seule en jeu, le système nerveux a fini par s’altérer.

En Prusse, la proportion des aliénés est beaucoup plus forte chez les Israélites que chez les catholiques[2], tandis qu’on n’en rencontre que 24,1 sur 10,000 protestants, 23,7 sur un même nombre de catholiques, les Israélites accusent, sur 40,000 habitants, 38,9.

  1. Martial compare l’haleine des observateurs du jeune sabbatique aux miasmes qui s’exhalent des vapeurs sulfureuses de l’Albula à la casaque d’un vieux soldat, à la fumée du lumignon éteint de la lampe de Leda, à la corruption du lit de la vipère, à l’odeur que dégage le renard.
  2. En Allemagne, il y a des établissements spéciaux pour soigner les névroses juives. Nous trouvons dans les Archives l’annonce suivante, où le Talmud, se mêlant singulièrement à tout l’attirail de la