Page:Drumont - La France juive, tome premier, 3eme édition, 1886.djvu/253

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betta au Père Lachaise, la Franc-maçonnerie oblige des magistrats et des officiers à suivre un enterrement qui soulève l’indignation de tous les honnêtes gens. C’est la seconde étape. Dans quelque temps on empêchera les magistrats, les officiers, les citoyens d’assister à des obsèques religieuses en prétendant qu’il s’agit d’une manifestation cléricale. Ce sera la troisième étape.

Après cette étape il surgit généralement, dans les pays qui ne sont pas tombés complètement en pourriture, un homme énergique qui, armé d’un vigoureux balai, mettra ces gens-là dehors. Alors éclate la scène de protestation, c’est le coup de Sion, comme on dit en argot. « Oh ! Les fanatiques ! Pauvre Israël, victime des méchants ! Tu pleures, mais tu auras ton tour. »

Entre temps les Juifs de Bordeaux ne négligeaient pas le badinage. Le rapport remis en 1733 à M. de Boucher disait : « Les Juifs ont pour domestiques de jolies paysannes qu’ils rendent enceintes pour servir de nourrices à leurs enfants et font porter ceux dont les jeunes paysannes accouchent à la boite des enfants trouvés. »

C’est dans l’ordre : goy, fils ou fille de goy, tout cela est créé pour enrichir et amuser le Juif. Chair à canon, chair à plaisir, bétail d’usine ou de lupanar, c’est entendu. L’histoire d’hier est l’histoire d’aujourd’hui. Quelques femmes de cœur, quelques vierges héroïques parvenaient jadis à recueillir quelques-unes de ces épaves de la misère et de la débauche, à les sauver du désespoir ou de la honte. On empêchera cela.

Le chancelier d’Aguesseau, peu suspect d’être ennemi des lumières, fut frappé pourtant de la façon dont marchaient les Juifs de Bordeaux et essaya de mettre le holà !

A vrai dire les Portugais étaient un peu victimes de leurs