Page:Drumont - La France juive, tome premier, 3eme édition, 1886.djvu/322

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Monarchie reconstituent ce merveilleux trésor, sous la République actuelle, le Juif Lockroy s’abouche avec les marchands au nez crochu qui se réunissent dans le sous sol du café de Suède et, pour faciliter à Israël une opération lucrative, propose et fait accepter une loi autorisant la vente de tous ces souvenirs du passé.


Ce furent les Juifs qui organisèrent le pillage des églises[1], la destruction des chefs-d’œuvre inspirés par la foi au génie de nos imagiers du moyen âge. Quelle plus magnifique occasion de satisfaire en même temps ses haines et ses cupidités, d’outrager le Christ et de s’enrichir ! Toute l’argenterie des églises, acquise à vil prix, passa entre ces mains rapaces. Le Trésor public, Cambon le constate lui-même, n’eut presque aucune part dans ces spoliations.

Souvent les Juifs achetèrent des églises entières avec une poignée d’assignats et, quand le calme fut rétabli, les louèrent très cher aux fidèles. J’ai raconté déjà comment ils avaient acheté et démoli l’église de Nicolas Flamel, Saint-Jacques de la Boucherie. Deux Juifs, Ottevuere et Stevens, se firent adjuger l’église de Saint-Leu-Saint- Gilles, dans la rue Saint-Denis, et, en 1802, la cédèrent en location aux abbés Morel et Girard qui la désservirent. D’année en année le loyer s’éleva de 3,000 à 10,000 francs. Enfin l’église fut rachetée par la Ville, moyennant 209,312 francs conformément au décret du 120 juillet 1810.

  1. Le vrai peuple était profondément attaché à la religion de ses pères. En 1793 les femmes de la Halle organisèrent encore des reposoirs pour la procession de la Fête-Dieu. Ces sentiments, du reste, étaient encore ceux des ouvriers d’origine française sous la Commune.