Page:Drumont - La France juive, tome premier, 3eme édition, 1886.djvu/326

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revenir en France faire le 18 Brumaire, il traversait tranquillement la Méditerranée sillonnée par les croisières anglaises. La Franc-Maçonnerie avait organisé autour de lui cette espèce de conspiration d’enthousiasme qui flotte dans l’air, se communique de proche en proche et finit par gagner tout un pays. Nous avons eu une répétition de cette espèce de carte forcée avec Gambetta, ce gros homme gonflé de mots qui avait été inepte et malhonnête pendant la guerre et que la France crut un moment être l’homme nécessaire.

Napoléon s’acquitta des obligations qu’il avait envers les Juifs, et s’occupa de faire entrer définitivement dans les lois l’égalité si inconsidérément accordée aux Israélites par la Constituante.

Le 26 juillet 1806, une première assemblée de députés Juifs se réunit à l’Hôtel de Ville, elle était composée des principales notabilités et de quinze rabbins sous la présidence de M. Furtado, de Bordeaux.

Un décret du 22 juillet avait chargé MM. Pasquier, Portalis et Molé de suivre, comme commissaires, toutes les affaires concernant les Juifs. L’assemblée devait résoudre un certain nombre de questions religieuses qui se résumaient en ceci : les Juifs, en acceptant les bénéfices de l’égalité, c’est à dire en entrant dans une société toute constituée à la constitution de laquelle il, n’avaient eu aucune part, daigneraient-ils modifier ce que leur religion avait de contraire à cette société ?

    Maître adjoint de grand Orient, 2° souverain grand maître commandeur du Suprême Conseil, 3° grand maître d’honneur du rite de Heredom de Kilwining, 4° chef suprême du rite français, 5° grand maître national des chevaliers bienfaisants de la cité sainte — Strasbourg, à Lyon, à Montpellier.