Page:Drumont - La France juive, tome premier, 3eme édition, 1886.djvu/358

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venait finir dans la Judengasse de Francfort. L’homme du moment était un Juif servile et rampant encore, qui disait : « y affre moyen » ou « y affre bas moyen. »

Les Aryens s’étaient entretués pendant vingt-cinq ans pour mettre au pinacle un Sémite à mine abjecte qui, pendant qu’on se battait, rognait paisiblement des ducats.

Le compte de liquidation est le triomphe du Juif. En faire ouvrir un est le rêve qu’il caresse sans cesse. Tant qu’un compte comme celui-là dure, on peut être relativement tranquille, dès qu’il est clos, il faut s’attendre à voir recommencer une nouvelle période de guerre qui en ouvrira un autre.

Centralisant entre ses mains toutes les créances particulières d’Allemagne et d’Angleterre, Rothschild mettait en même temps ses fonds à la disposition du gouvernement français, il fournissait l’argent qu’il réclamait et réclamais l’argent qu’il fournissait. Comme le maître Jacques de Volière, il changeait de rôle selon les circonstances, il était tour à tour le plus implacable des créanciers et le plus complaisant des prêteurs. Comment discuter la validité d’une créance avec quelqu’un qui vous oblige ?

Sous la pression de ce Shylock serviable, la France dut payer jusqu’au dernier sou les réclamations les plus improbables, les réparations les plus fantastiques, les dettes les plus chimériques. Tout ce que des armées de 1,500,000 hommes avaient pu causer de dommages réels ou imaginaires dans leur promenade à travers l’Europe revenait à la Restauration, mais grossi par la crasse des mains des Juifs subalternes, par lesquelles ces créances avaient passé avant d’arriver aux mains déjà plus propres, mais toujours aussi avides, de Rothschild. A l’appel d’Israël, le passé même sortait du tombeau et la France dut acquitter la solde