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Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/112

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Le spectacle auquel nous assistons en France, nous explique comment les races finissent. Rome vit des déchéances analogues. Juvénal nous a montré les patriciens, dont les aïeux avaient conquis le monde, mendiant une place à la table des fils d’esclaves enrichis. Lucien a fait défiler devant nous les variétés de parasites : le Plagipatide ou le Duricapitor qui reçoit des coups, le Dérisor qui a comme attributions de dire des bons mots.

Les Rothschild sont plus hospitaliers que le Virron de Juvénal qui laissait à ses invités le vin de Bénévent, tandis qu’il buvait, lui, dans la large coupe,

Où sur l’ambre un feston de perles se découpe,


du vin d’Albe comme en buvaient seulement Thraséas et Helvidius au jour natal de Cassius ou de Brutus. On boit à Ferrières du Romanée qui est fameux. Le baron James a tenté de le faire venir dans les caves de Paris, mais « ce n’était plus ça. » Tel est du moins le sentiment d’Arthur Meyer qui en a bu, parait-il, ou qui a conversé avec des gens qui en avaient vu boire.

Le Romanée est à Alphonse ; le Château Laffitte est à Gustave ; le Mouton était à James qui n’en boit plus pour toutes sortes de raisons qui sont fort bonnes. Notre vin, où l’esprit national se retrempait jadis, appartient aux Juifs comme tout le reste. Ainsi s’accomplit la promesse faite à Israël par Jéhovah : « Tu boiras le vin des vignes que tu n’auras pas plantées. » Entonnons en chœur, faute de pouvoir entonner autre chose, les paroles du schema : « l’Eternel est un… et les goym ne sont point malins, »

Les goym héraldiques qui se pressent chez les Rothschild n’y sont point seulement attirés par le parfum du Romanée. Beaucoup, parmi ceux qui recherchent celle hos-