Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/130

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sur l’inépuisable charité des Rothschild. Oh ! La bonne baronne ! La mère des pauvres ! Comme dit Wolff.

Or, la charité des Rothschild est absolument un mythe. Un journal dont nous avons déjà parlé, l’Anti-Sémitique, a calculé qu’en proportion de leur fortune les Rothschild n’étaient guère plus généreux que l’homme qui donne deux sous à un pauvre chaque matin. Voilà ce qui, amplifié par la presse juive, est devenu cette philanthropie sans frein qui émeut le sensibilisé.

La vérité, encore une fois, c’est que les Rothschild sont profondément ladres. On ne peut dire d’eux ce qu’on a dit des Médicis : « Ils dépensent en rois ce qu’ils ont gagné en marchands. » Sans doute ils ont fondé des hôpitaux pour leurs coreligionnaires ; ils établissent tous ceux qui ont quelque chance de réussir ; ils aident ceux qui sont dans le besoin ; mais ceci rentre dans leurs fonctions de nazi, de princes des Juifs ; ils ont à leur disposition, en échange, la police la plus admirable qui soit dans l’univers ; ils remplissent les obligations d’une charge dont ils recueillent les bénéfices[1].

Ce qui est vrai des Rothschild l’est de tous les banquiers juifs, qui n’ont jamais déboursé un centime que pour le galerie. Le plus étonnant, c’est que les Juifs ont trouvé moyen de se créer une réputation de bienfaisance en nous amenant à secourir nous-mêmes les misères des leurs. Il y a là un trait de race véritablement exquis et qui désarme.

  1. Les Rothschild font cependant des cadeaux assez importants et presque toujours d’un caractère utile au moment des grands mariages ; au comte de X…, ils ont donné une pendule et une belle garniture de cheminée ; au marquis de Z…, un meuble de salon.