Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/224

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par jour à Cologne sans que les gens se soient départis d’une froide politesse. En Angleterre on ferme les portes cochères quand il pleut pour empêcher les passants de s’y abriter. Le Juif de Cologue trouve ici toutes les facilités pour vivre et son premier soin est d’insulter le natif, de lui prodiguer des èpithètes désagréables et des noms de ménagerie[1].

S’avise-t-on de faire à cet insulteur ce qu’il a fait aux autres, il lève les bras au ciel et déclare que ceux qui osent s’attaquer à lui sont des infâmes et des calomniateurs.

Vous avez entendu parler de M. Marchal de Bussy et ces malheureuses têtes de Français sont si incapables d’avoir une idée personnelle, elles acceptent si facilement les jugements tout faits de la presse juive, que vous regardez peut-être cet homme comme un scélérat. En réalité, il n’y a pas un mot de vrai dans tout ce qu’on a écrit sur cette affaire de l’Inflexible.

  1. C’est là le signe du Juif. Nos ouvriers souffrent littéralement la faim ; il n’est pas de jour où vous ne soyez accosté par un homme, dont la physionomie est honnête malgré les haillons qui le couvrent ; il vous dit, en vous tendant la main : « Je vous donne ma parole que c’est te première fois que cela m’arrive, regardez mon livret, je vous en prie, et tous constaterai que j’ai toujours travaillé. » Les Juifs de Paris nous ont décidés, à force de lamentations, à faire quand même une place à ce foyer en ruines aux Israélites de Russie. Savez-vous à quoi ces étrangers consacrent le premier argent gagné par eux en France ? A applaudir à l’assassinat d’un Français ! Ces gens, sur lesquels les Rothschild ont voulu nous attendrir en prétendant qu’ils avaient été l’objet de violences, ne sont pas encore assis qu’ils approuvent chaleureusement la plus criminelle des violences. Mous avons tous pu lire, dans le Cri du Peuple du 16 février 1886, cette mention significative :
        La société des ouvriers Israélites-russes, résidents à Paris, envoie avec son obole, l’expression de sa vive sympathie aux justiciers de Decazeville et aux grévistes de Saint-Quentin.