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Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/355

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chambre et l’office ; ils n’entendent pas détruire complètement l’édifice social parce qu’ils espèrent bien s’y faire une petite place par des procédés plus ou moins corrects, mais ils attaquent l’Eglise parce qu’elle ne peut leur donner que de nobles enseignements, des conseils de respect et de dévouement dont ils ne veulent pas.

Pour le moment, ils sont les maîtres et le R. P. Delaporte a pu écrire très justement : « L’œuvre est tellement avancée qu’humainement parlant son succès définitif est aussi proche que certain. Oû est la force humaine qui pourrait lutter contre la Maçonnerie, maîtresse des gouvernements, de la presse et, par les Juifs qui la servent à condition de s’imposer à elle, de la finance, c’est-à-dire de toute la vie industrielle et commerciale des nations. »

Ces quelques vues sur la Maçonnerie, d’ailleurs, n’ont d’autre prétention que d’être un croquis, un essai, comme on s’exprimait autrefois. Nous n’avons pas, est-il nécessaire de le répéter, prétendu étudier à fond cette institution complexe et variable dans ses formes que nous avons rencontrée déjà à plusieurs reprises sur notre route ; car, semblable à ces canaux souterrains qui serpentent sous la ville visible, elle chemine sans cesse sous la grande histoire. Nous renvoyons encore une fois à l’œuvre véritablement monumentale du P. Deschamps achevée par H. Claudio Jannet. Nos lecteurs trouveront là une liste à peu près complète des hommes du jour qui sont Francs-Maçons. L’excellent ouvrage de l’abbé Chabauty : Juifs et Francs-Maçons, dont nous avons déjà signalé l’importance, est également une source inépuisable de précieux renseignements[1].

  1. Voir aussi le Cri du Peuple, du 23 octobre 1884, sur le rôle joué par le Fr.*. Caubet dans la Maçonnerie qui, par son origine