Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/356

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Ce que nous nous efforçons de faire, c’est d’aider les esprits attentifs à bien décomposer ce mouvement, à saisir exactement le fonctionnement de ces institutions mises en branle par toutes les haines, servies par tous les mauvais instincts, et s’attaquant à des catholiques c’est-à-dire à des gens infiniment mieux organisés pour faire le bien que pour résister au mal, vivant dans un ordre d’idées tout différent de celui où vivent les hommes qui les attaquent, n’ayant aucune vision distincte même du caractère de leurs ennemis.

    était prédestinée à devenir une succursale de la rue de Jérusalem. Ce Fr.*. Caubet est, on le sait, Vénérable de la Rose du Parfait silence :
        « Le Parfait Silence ! Voyez l’ironie des mots ! Autrefois, il est vrai, le Vénérable Caubel a écrit de petits traités que beaucoup de profanes ont pu lire, et dans lesquels il recommandait solenuellement « aux très chers frères ? de ne jamais violer le secret maçonnique. Depuis, le sieur Caubet est devenu chef de la police municipale et il semble avoir perdu quelque peu de sa rigidité. C’est lui maintenant qui pousse a la divulgation du secret maçonnique et qui fait moucharder ses frères du Grand Orient.
        « A la préfecture de police, il remplit véritablement le rôle de sergent recruteur, et il a la manie de faire sacrer Maçons le plus de roussins qu’il peut dans son personnel.
        « Un autre « Vénérable » lui prête la main pour cette singulière besogne, et nous avons sous les jeux la liste des membres d’une loge, — nous pouvons la nommer, c’est la loge l’Atelier, — où nous voyons figurer une jolie collection de mouchards. »