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Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/372

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Vous seul, monsieur le Ministre, pouvez mettre enfin un terme à ces atrocités, en ordonnant que les coupables soient poursuivis, et en ordonnant aussi que ma petite-fille soit transférée dans une maison d’éducation de Montauban, ou du moins je pourrai la voir, puisque mon âge et ma position ne me permettent pas de la garder avec moi.

C’est au nom de la loi violée, de la justice outragée, de la conscience publique et de la nature méconnues que je vous implore pour la dernière fois.

Recevez, monsieur le Ministre, l’hommage de mon profond respect.

Barboteau,
Grand-père et tuteur d’Anna Feral.

Tout en s’occupant de prosélytisme, les Protestants, sans aller aussi loin que les Juifs qui furent plus courageux et plus hardis qu’eux, s’employèrent vigoureusement à déshonorer et à persécuter la religion de la majorité des Français.

Leur agent, dans la campagne entreprise pour détruire dans l’âme des générations nouvelles tout sentiment élevé, tout respect des grandes traditions des aïeux, fut un nommé Steeg, pasteur, insulteur fougueux des catholiques, élu député de Bordeaux avec le concours de la Franc-Maçonnerie et auteur d’un des manuels condamnés. Celui-là travailla en conscience, né Allemand comme Spuller[1],

  1. Vapereau, si mesuré et si prudent toujours, confirme ce fait. Fils d’un artisan, sujet prussien, dit-il, au mois de juin 1877, il réclama auprès du tribunal de Versailles, sans l’obtenir, un jugement déclaratif de sa qualité de Français ; il affirmait avoir rempli, en 1857 à Strasbourg, les formalités nécessaires, formalités dont le bombardement de 1870 aurait détruit les traces.
    Le Courrier de Versailles a donné sur ce Prussien, devenu l’instituteur de la jeunesse française, quelques indications très précises.
        M. Jules Steeg est né à Versailles, le 21 février 1836 ; son père Jean