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Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/412

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Ciel. C’est au point que verser le sang d’une jeune fille non juive est un sacrifice aussi saint que celui des plus précieux parfums, en même temps qu’un moyen de se réconcilier avec Dieu et d’attirer ses bénédictions. »

La question, du reste, a été élucidée complètement dans un livre fort curieux : Réfutation de la religion des Juifs et de leurs rites par démonstration du vieux et du nouveau Testament. L’auteur est un Juif, né au siècle dernier, et de rabbin, devenu moine.

Rien n’est plus singulier que la destinée de ce livre, même pour ceux qui connaissent avec quel soin les Israélites font disparaître tout ce qui peut éclairer l’opinion sur leur compte. Publié d’abord en 1803, en langue moldave, il fut traduit en grec moderne par Jean de Giorgio, et en arabe par les Orientaux qui, victimes séculaires des Juifs, s’intéressent à la question sémitique beaucoup plus que nous ne le supposons. Réimprimé à maintes reprises en Roumanie, à Constantinople et dans plusieurs villes d’Orient, il a toujours disparu. Un habitant de Damiata écrivait à ce sujet : « On peut appeler riche d’un grand trésor celui qui en possède une copie, et très riche, qui en possède un exemplaire imprimé. La cause de ce fait est l’or juif qui a essayé de faire disparaître du monde le souvenir de cet ouvrage. »

Une nouvelle édition, imprimée en grec, a paru en 1834 à la typographie patriarcale. C’est d’après un exemplaire de cette édition, devenue elle-même fort rare, qu’un illustre savant d’Italie a eu l’idée de traduire en italien le chapitre spécialement consacré au rite du sang.

En 1883, l’ouvrage paraissait sous ce titre : Il sangue cristiano nei riti e tracci della moderne sinagogua revelazioni di neofito ex rabbino monaco greco per la