Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/413

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prima volta publicate in italia versione dal greco del professore N. F. S.[1].

On comprend, en lisant cet ouvrage, le zèle que les Juifs mirent à en anéantir même la trace et les cris de fureur que poussèrent les Archives Israélites lors de sa réimpression, il y a trois ans[2].

Le dessous de la vie du Moyen Age apparaît là de la plus saisissante façon. On se rend compte de mille points obscurs, du secret impénétrable dont les Juifs s’entouraient, de la défiance persistante dont ils étaient l’objet et qu’un nouveau crime venait ranimer au moment où elle commençait à s’effacer, de détails incompréhensibles de certains procès de sorcellerie. Une fois de plus s’évanouit la légende sotte qu’on veut nous faire accepter, l’éternelle mystification d’hommes très méchants habillés en Inquisiteurs persécutant un Juif qui est le modèle de toutes les vertus. Nous pénétrons dans l’antre de l’alchimiste se livrant à d’étranges mixtures, demandant du sang pour ses opérations à ceux qui s’adressent à lui sous prétexte de découvrir la pierre philosophale, l’anima mundi et, en réalité, pour accomplir un rite monstrueux, écho des abominables mystères d’Astoret.

Ce qu’on adore dans le ghetto, ce n’est pas le dieu de Moïse, c’est l’affreux Moloch phénicien auquel il faut, comme victimes humaines, des enfants et des vierges.

  1. Prato, tipographia Giachetti, figlio et cie.
  2. Le livre avait paru avec la permission de l’autorité ecclésiastique ; les Archives israélites eurent l’audace de prétendre qu’il avait été désavoué par le Moniteur de Rome, organe du Vatican ; le Moniteur affirma qu’il n’avait rien désavoué du tout, bien au contraire, et les Archives durent se rétracter.