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mais qu’au dernier moment on y avait adjoint 1082 Juifs barbaresques, qui n’avaient aucun titre à voter[1].

On devine ce qu’est cette tyrannie du Juif, se vengeant du mépris qu’il a mérité et subi pendant tant de siècles. Il y a là-bas un potentat, à la fois grotesque et affreux, Kanoui, celui qu’on appelle le Rothschild d’Oran ; il mène tout le département ; le préfet est son humble esclave ; tous les agents du gouvernement sont à sa disposition.

Dans la séance du 23 novembre 1885, la discussion de l’élection de Thomson, petit gendre de Crémieux, un des plus vils parmi les Juifs que Gambetta traînait après lui, fournit à M. Andrieux l’occasion de montrer ce qu’était cette ignoble population.

Les Juifs de Constantine trafiquent de leur vote, ouvertement, en plein jour, ils se vendent pour deux ou trois francs en moyenne[2].

Dès que la mairie, disait M. Andrieux, a distribué les cartes électorales, c’est-à-dire cinq ou six jours avant l’élection, on fait

  1. Le Mzab, on le sait, fût annexé en 1882, au mépris de traités formels qui garantissaient à ce petit pays son indépendance, ce que le général La Tour d’Auvergne reconnaissait lui-même dans la proclamation qu’il adressa aux habitants lors de la prise de possession. L’unique raison de cette annexion était la présence à Ghardaïa notamment, ainsi qu’à Guerara et à Benian, de 4.000 Israélites qu’on faisait ainsi bénéficier des droits de citoyens français.
  2. Une interruption de M. Raoul Duval fit ressortir, une fois de plus, l’iniquité du décret Crémieux qui privait du droit de vote de braves soldats pour l’accorder à la fripouille juive. M. Andrieux citât le témoignage d’un honnête indigène qui avait assisté à ce trafic de voix : il rappelait que le lieutenant Soliman ben Slimar avait été nommé chevalier de la Légion d’honneur à la suite de brillants services militaires. « Et cet homme n’est pas électeur, tandis que ces Juifs le sont ! » s’écria M. Raoul Duval avec dégoût.