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Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/462

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aurait dit à M. de Carayon-Latour : « Je vas te tuer ! » Poli et lettré, sans que ce vernis ait pu faire disparaître le tempérament originairement pervers, il écrit : « Fusillez-moi tous ces gens-là ! » La culture pour lui n’a été qu’un moyen de faire plus de mal à autrui et de se faire plus de bien à lui-même[1].

    nommés Levannier, Bobot et Chollel « à comparaître personnellement devant M. le lieutenant criminel » et dans les délais de l’ordonnance, pour prêter interrogatoire sur les faits mentionnés dans la plainte et résultant de l’interrogation, « pour après être requis contre eux et ordonné ce qu’il appartiendra. » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Ce 28 août 1790.     Signé : Brunet
    Le fils
    Cour d’appel de Dijon.
    Audience du 24 janvier 1879. — Arrêt.
    La Cour,

    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
        Attendu que les faits ci-dessus constituent de véritables attentats contre les personnes et les propriétés, et donnent incontestablement ouverture à une action en dommages-intérêts contre leurs auteurs, au profit de ceux qui en ont été les victimes ; qu’il s’agit maintenant d’examiner dans quelle mesure les diverses parties appelantes sont responsables et quelle est la valeur des conclusions, par elles prises devant la Cour.
        . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
        Attendu que, dans l’espèce, les faits sur lesquels repose la demande constituent {{sc|non seulement des quasi-délits, mais des délits et même des crimes} ; qu’il s’agit, d’ailleurs, d’atteintes portées à la liberté individuelle et à la propriété qui, l’une et l’autre, sont placées sous la sauvegarde de l’autorité judiciaire par les principes fondamentaux de notre droit constitutionnel.
    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
        Condamne solidairement Challemel-Lacour, Vassel, etc., etc.

  1. Presque tous les hommes politiques de la gauche ont ainsi dans leur famille des antécédents fâcheux qui les ont fait tenir en suspicion par les honnêtes gens du pays et les ont jetés corps et biens dans les bras de la Franc-Maçonnerie qui n’est pas difficile dans le