Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/57

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péré la population et cette exaspération s’explique. Il est impossible de comprendre la monomanie qu’ont des Juifs, qui n’étaient pas Français en 1870, de nous reprocher nos malheurs dans la guerre prussienne. Nous avons déjà constaté cette impudence à propos des officiers dit capitulés ; nous la retrouvons dans les journaux radicaux parisiens rédigés par des Juifs, où ce sont des fils d’Allemands et des naturalisés qui injurient le plus violemment nos généraux vaincus.

Au mois de juin 1885, les mêmes scènes se reproduisent. On enferme cent cinquante manifestants dans le marché couvert de la place de la Lyre, mais, devant les protestations de la population, on est forcé de les remettre en liberté[1].

L’âme ardente de la jeunesse se révolte contre une si

    avait quitté le régiment sans permission pour assister à l’enterrement de sa mère ; les exigences de la discipline avaient forcé de l’envoyer au pénitencier de Cherchell ; il s’était échappé et avait trouvé une place parmi les compositeurs du Petit Colon, qui connaissaient son secret et qui le gardaient fidèlement. Mer parvint à découvrir la situation de Sebouques, c’était le nom du soldat, et, pour avoir une petite somme d’argent, il dénonça le malheureux à l’autorité.

  1. La manie vaniteuse qui pousse les Juifs à se faire décorer sans aucun droit excita une nouvelle émeute à Alger, en juillet 1885. Tirman, l’homme des Juifs, avait accordé la croix de la Légion d’honneur à un nommé Jacob Jaïs, adjudant des pompiers, absolument indique de cette distinction. Les pompiers protestèrent et, pour ne plus servir avec Jais, allèrent solennellement, aux applaudissements de la population, déposer leur fourniment dans la cour de l’Hôtel de Ville.
        Tirman n’avait pas craint d’affirmer un fait faux dans un document public en attribuant vingt ans de services à Jaïs, qui en comptait six à peine. Quelques mois avant sa nomination comme chevalier de la Légion d’honneur, Jais avait été l’objet d’une poursuite correctionnelle pour agression contre un vieillard. Voilà des actes que ratifie le conseil de la Légion d’honneur où figurent des généraux français !