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Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/612

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avec un homonyme qui a été mêlé il y a quelques années aux affaires d’une société financière.

M. Valentin Simond, directeur du Radical, et M. Blüdhorn, gendre de M. le vicomte de Bresson, et actuellement secrétaire de la légion d’Autriche-Hongric à Copenhague, sont également étrangers à la religion de Moïse.

Je prie également M. Charles Laurent, dont j’ai pu apprécier la bravoure dans une rencontre loyale, de vouloir bien agréer mes regrets pour des vivacités de langage qui disparaîtront du livre à l’édition définitive et qu’excuse le ton général d’une époque où la persécution religieuse a divisé en deux camps des Français qui devraient s’aimer et se soutenir devant l’étranger. Que M. Charles Laurent rentre en lui-même, et il reconnaîtra que les catholiques seraient des lâches s’ils ne combattaient pas énergiquement pro aris et focis, pour leurs droits de chrétiens et de citoyens…


« Monsieur,

« Edmond Adam n’avait aucun titre à la place que vous lui faites prendre dans la France juive ; il est, comme moi, né d’ascendants catholiques. Sa fortune n’a jamais été énorme et elle ne s’est point alimentée de l’emprunt mexicain, puisque c’est à propos de cet emprunt qu’il a donné sa démission au Comptoir d’escompte.

« J’ai, monsieur, l’honneur de porter un nom intact.

« Juliette Adam. »