Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/613

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


« À Monsieur Edouard Drumont.
« Paris, 22 avril 1886.
« Monsieur,

« Au bas de la page 375 du Ier volume de votre livre La France juive, vous publiez une note dans laquelle vous dites que mon gendre, M. Blühdorn, est juif.

« Vous avez été induit en erreur : mon gendre, M. Blühdorn, actuellement secrétaire de la Légation d’Autriche-Hongrie à Copenhague, appartient à la religion catholique.

« Je vous prie de vouloir bien rectifier cette inexactitude dans la prochaine édition de votre ouvrage.

« Recevez, Monsieur, l’assurance de ma parfaite considération.

« Vicomte de Bresson,
« Minisire plénipotentiaire. »



« À Monsieur Edouard Drumont.
« Paris, le 23 avril 1886.
« Monsieur,

« Je lis avec étonnement dans votre livre La France juive que vous me classez parmi les Juifs maîtres de la Presse.

« Comme je ne suis pas juif et que j’appartiens à une famille qui ne l’a jamais été, ce que je regrette, car je serais millionnaire, je vous prie de rectifier votre erreur dans les nouvelles éditions de votre livre.

« En attendant votre réponse, agréez. Monsieur, l’assurance de mes meilleurs sentiments.

« Valentin Simond. »