étaient là. On apercevait dans l’assistance Thomson, Germain Casse et Camille Sée, députés ; Hérold, préfet de la Seine, Bourneville et Leven, conseillers municipaux, Koechlin-Schwarfz, maire du huitième arrondissement ; Bédarrides, président de chambre à la Cour de cassation ; Manau, président de chambre à la Cour d’appel ; Cartier, président du tribunal civil ; Crupy, substitut ; Denis Weill, juge suppléant au tribunal de la Seine ; Lehmann, avocat à la Cour de cassation ; Salvador Abram, Derenbourg, membre de l’Institut, etc., etc. Leven, le grand rabbin Isidore et Proal, président du suprême Conseil de la Franc-maçonnerie française, prirent successivement la parole pour louer l’homme si dévoué à Israël et si funeste à la France.
La bannière de l’Alliance israélite universelle était plantée devant le monument. Avant de mourir, Crémieux avait indiqué l’inscription éloquente et simple qu’il voulait voir figurer sur son tombeau.
La grande œuvre de Crémieux, en effet, c’est l’Alliance israélite universelle, et il a eu raison de dire, à son point de vue, qu’elle était « l’institution la plus belle et la plus féconde qui ait été fondée dans les temps modernes. »
On ne peut rêver d’instrument de domination plus puissant, et l’on s’explique qu’elle gouverne le monde.
L’Alliance, telle qu’elle est constituée actuellement, ne date que du mois de juillet 1860 ; sa première assemblée