Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/65

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H. MAGNUS, à Leipzig.
MARONI, grand-rabbin, à Florence.
Dr S. NEUMAN, à Berlin.
J. OPPENHEIM, à Bruxelles.
Dr PHILIPPSON, rabbin, a Bonn.
Esdra PONTREMOLI, rabbin, à Verceil.
Dr Léone HAVENNA, à Ferrare.
Simon C.-SALOMON, à Metz.
Dr A. SALVENDI, rabbin, à Durkheim a. d. H.
Philipp SIMON, à Hambourg.
Le chevalier JOSEPH de WERTHEIMER, Vienne.
Dr A.-A. WOLFF, K. D., grand-rabbin, à Copenhague.

Le nombre des adhérents est de 28.000 environ. Le budget ostensible, dont dispose l’association, est d’un million de francs, mais les ressources réelles, on le comprend, sont à peu près illimitées.

A l’Alliance se rattachent d’innombrables sociétés répandues dans le monde entier : L’Anglo-Jewisch association, l’Union of American hebrew congregations, le Kesher Shel barzel, les B’nai Brith, d’Amérique, le Judisch orthodoxe reprœsentanz de Prague, l’Amour national de Philippoli ; toutes les petites associations parisiennes : la Société des Dames, la Société Esther et Rébecca, l’Accord israélite, les Israélites français, le Lien d’Israël, les Disciples de Moïse, les Enfants de Sion, les Loges comme la Concordia, la Jérusalem, les Trinitaires.

Disposant par l’argent de toute la grande presse européenne, sauf de rares exceptions, et agissant par elle sur les peuples, les Israélites n’en ont pas moins des centaines de journaux qui s’adressent uniquement aux fils de leur race et les entretiennent des destinées qui les attendent. Citons au hasard : les Archives Israélites, l’Univers israé-