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Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/67

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bourse, » Albert Cohn « toujours dévoué » et Leven « qui sanctifiait ainsi son grand deuil. » C’est une vraie fête de famille, un bouquet de fleurs jaunes.

Point de sentiment de rivalité, un concours entier, spontané, sans réserve, la différence de nationalité n’existe pas ; il n’y avait dans notre réunion que des Juifs venant secourir des infortunes juive. Ai-je besoin de vous rappeler que nous étions en Allemagne, dans ce grand pays de savoir et d’intelligence où les esprits, en apparence calmes et froids, se passionnent noblement pour les idées du Beau et du Bien, que nous étions à Berlin, dans ce grand foyer de science que les triomphes sur les champs de bataille viennent de grandir avec tant d’éclat, et que dans notre réunion étincelaient les grandes lumières de l’intelligence ! (Applaudissements.)

Cette réunion eut l’importance historique du fameux convent de Willemsbad où furent résolues la mort de Louis XVI et celle du roi de Suède. Ce fut là qu’on décida l’écrasement de la France qui devait rapporter tant de milliards à la Finance Israélite, et, en désorganisant pour longtemps notre cher pays, permettre aux Juifs d’envahir toutes les situations importantes et d’en chasser tous les Français.

On devine, en effet, de quel poids pèse dans le plateau de la balance le concours de ces hommes de toutes les nationalités étroitement unis entre eux, obéissant docilement à un mot d’ordre. Gambetta rêva sans doute un moment d’avoir à son tour dans la main ce levier qui se déplace selon l’intérêt du moment, mais l’Allemagne avec sa forte organisation, son personnel d’officiers sévèrement fermé aux Juifs, son patriotisme clairvoyant et solide, est autrement difficile à entamer que cette France qui choisit pour la gouverner le premier étranger venu.